Cette nuit était fraiche comme il les aimé. Il referma un bouquin que l’empereur lui avait passé. Il se leva pris un mouchoir en tissu, de l’eau et de la poudre de diamant. Il tira son sabre de son fourreau et commença a le nettoyé. Il humidifia le mouchoir, le passa sur la lame soigneusement. Ce katana il l’avait de puis tellement longtemps qu’il avait l’impression d’être nait avec. Sa manche et son fourreau étaient noirs. Sur ce dernier il y avait un sigle qui lui était inconnu et la signature du forgeron sur la lame avait la forme d’un dragon. Puis il saupoudra la lame de la poudre de diamant et passa une nouvelle fois le mouchoir sur la lame. Il se leva en brandissant son katana, il fit des mouvements dans le vide puis enchaina plusieurs kata et rangea l’arme dans son fourreau.
*Il fait bon ce soir. C’est un bon temps pour faire un tour.*
Il prit son sabre le mit à sa ceinture et sortit de sa chambre. Une brise vint caresser sa peau puis il se tourna vers le garde qui était devant sa chambre et lui lança un sourire. Ce dernier intimidé par un tel geste le salua avec tout le respect du monde.
-C’est bon c’est bon soldat n’exagéré pas dans les formalités.
Etant donné qu’il a été nommé général depuis peu de temps, il était peu habitué à recevoir tant de respect. Cela le gênait même parfois. Lorsqu’il était le chef des mercenaires il était certes le chef mais il était aussi considéré comme leur ami. Mais dans cette forteresse le seul fait d’être un haut gradé avait pour conséquence des formalités parfois plaisant mais souvent inutile.
Ce qui l’étonnait également c’est le respect que les autres nobles et hauts gradés avaient à son égard. Il se rappel encore de la première fois où il était venu sur la demande de l’empereur. Les nobles et les conseillés n’étaient pas favorable a ce que l’empereur fasse appel a des «stupides barbares cupides assoiffés d’argent ». Il repensait aussi à la tête que faisaient ces mêmes personnes lorsque l’empereur donna à lui et à ses hommes le titre de noble.
*J’en ai fait du chemin... mais il faut que j’aille encore plus loin je ne peut en rester la, il faut que j’atteigne mon but.*
Il continua a marché dans les longs couloir de cette immense palais. Puis il tira un parchemin de son kimono et commença a le lire. C’était une lettre d’un espion qu’il avait envoyé chez les sakidaïtou.
On sépare l’invisible du visible
Comme on sépare un parchemin en deux
Pour trouver la voie de la vérité.
Il pris le parchemin le déchira et superposa les morceaux. Il jeta un regard autour de lui puis il s’approcha d’une torche et vit se dessiné des kanji.
C’est la deuxième semaine d’observation. Aucun mouvement ou intention suspect à l’encontre de l’empereur. Je ne me suis pas fait découvert non plus et j’ai réussi a me faire accepter parmi eux. En revanche mes investigations m’ont permis de surprendre une conversation qui a première vus parait insensé mais qui pourrait vous paraître intéressant. Le chef parlait avec quelqu’un de son intention d’acquérir un pouvoir qui permettrait de tuer une personne sans que l’on trouve l’assassin.
*Un pouvoir qui permettrait de tuer sans se faire prendre c’est insensé…*
Cependant l’acquisition de ce pouvoir est difficile à cause de sa rareté. Peu de personne sait l’existence de ce pouvoir et la plupart de tous ceux qui en connaissaient l’existence sont morts.
C’est tout pour le moment.
Prochain rapport dans une semaine.
Il prit le parchemin et le brûla avec une torche.
*Je doute que ce genre de pouvoir existe… mais bon il vaudrait mieux attendre avant de tirer des conclusions trop hâtives. Nous le verrons bien par la suite…*
Il s’arrêta, puis s’étira tous en laissant échappé un :
- Ouaaaaaah j’ai faim!
Il se dirigea alors vers les cuisines. Et dit au garde qui faisait sa ronde :
-Quelle belle nuit ce soir n’est ce pas?
Ven 6 Juin - 19:50
