Après avoir traversé la ville. Une ville qui, au première lueur de l'aube était déjà très active. Plusieurs marchands avaient déjà entreprit de déballer le contenu de leurs échoppes, et certaines vitrines ouvraient déjà leurs portes. Des poissonniers revenants de leur pêche matinales était sur le qui vive afin de servir les premiers client, féru de poisson frais.
Les rares fenêtres ouvertes si tôt, laissaient filtré à l'intérieur des chaumières la chaleur matinal de l'astre du jour.
Presque tous les civils, pour ne pas dire tous, saluèrent le Stratège ainsi que sa colonne de Shinobis, qui déambulaient dans les grandes rues. Beaucoup d'entre eux ne se posaient pas de question sur une telle manifestation du pouvoir royal, le peuple était habitué à voir parader en grand trompe, les grands seigneurs de ce pays.Certain cependant irait jusqu'a interpeller le Grand, afin de lui demander quelques grâces. C'était monnaie courante chez les plus pauvre du pays. N'ayant plus rien a perdre, puisqu'ils n'ont rien, ils n'hésitaient pas quant venait un riche passant à lui soutirer l'aumône. Avec Shekil c'était rare, le plus discret des trois Grand et le plus vicieux d'après le peuple. Beaucoup de racits le contait comme étant d'une rare perversité. Quant il abattait son courroux, la cible ne survivait que pour faire durer l'atrocité et le plaisir de la torture. C'était faux.
D'autres clamaient que le Stratège complotait dans le dos de l'Empereur, et que, par le plus grand des hasards, celui ci venait à mourir ce serait sur le compte du Stratège. C'était faux, le Stratège n'était pas du tout le premier sur la liste des successeurs à l'Empereur. Il n'était d'ailleurs même pas sur cette liste, si courte fusse telle.
Enfin, certains pensait que le Stratège était l'incarnation de la perversité sur terre, derrière de petites lunettes un esprit du mal pouvait se cacher et avoir pris l'apparence d'un être humain somme toute banal... C'était encore faux, Shekil n'était qu'un être humain comme tant d'autres, il est simplement au dessus de la misère des gens et cela, pas tout le monde ne le voyait bien.
Il y avait quand même, parmi tout ce beau monde, quelques gens tout à fait amicaux avec le Stratège. Pas de faux compliments, pas de faussaires dans le dos, de la toute à faite vérité. Ces quelques rares, étaient considérés comme des lèches bottes, non pas par Shekil, mais par les méprisants.
Mais de tout cela, Shekil n'en avait que faire, il avait son avis sur tous ces gens, et sans l'exposer et le démontrer aux autres, c'était quand même le meilleur des avis.
Lui et la troupe, future missionnaire, étaient arrivés a dépasser la sortie Est de la ville. Ils se trouvaient donc assez loin dans la "campagne banlieusarde" pour que la véritable course contre le temps, car tout devait se dérouler rapidement, commence.
Shekil invita donc la troupe à vérifier une ultime fois les préparatif de l'attaque car sur la route ils ne s'arreterait que pour dormir ou manger, ou en cas d'extrème urgence.
"Commandant Oïshi, pouvez-vous me faire part de votre plan d'attaque ?